Khenchela: Coup d’envoi des travaux de réhabilitation de la gare routière de Kaïs

Une opération de réhabilitation de la gare routière de la commune de Kaïs (Khenchela) a été entamée en début de semaine, a indiqué, mercredi, le chef de la daïra, Mohamed Haniche.

Le même responsable a précisé, dans une déclaration à l’APS, que dans le cadre d’une « valorisation diligente des équipements relevant du domaine public, les travaux de restauration et de réhabilitation de cette gare routière sont menés de façon à permettre la mise en service de cette infrastructure en juillet prochain ».

M. Haniche a ajouté que la réhabilitation de cette « infrastructure vitale » a été confiée à un entrepreneur privé désigné après l’exploitation des résultats de l’appel d’offres lancé à cet effet, et qui est tenu, selon les termes du marché, à achever « au bout d’un délai contractuel n’excédant pas 75 jours ».

Les services de l’Assemblée populaire communale (APC), sont tenus, de leur côté, de parachever la réfection de l’éclairage public, dans l’enceinte et aux abords de la gare routière.

Le chef de la daïra de Kaïs a également indiqué que les travaux de réhabilitation de cet équipement public comprennent la rénovation de la peinture du bâtiment principal et des annexes, la remise en état de
l’étanchéité, la réparation des réseaux d’assainissement et d’eau potable, en plus de la réfection et de la modernisation du restaurant, de la cafétéria et de la consigne à bagages, en vue de permettre aux usagers de
disposer de toutes les commodités nécessaires.

M. Haniche a affirmé que la réouverture de la gare routière de Kaïs permettra, dès l’été prochain, d’étoffer le réseau de transport des lignes intérieures et inter-wilayas, et d’améliorer les services au profit des chauffeurs de bus et de taxis, ainsi qu’aux citoyens des communes de Kaïs, de Remila et de Taouzianet.

Le projet portant réalisation de la gare routière de Kaïs, qui occupe une superficie de plus d’un hectare, avait été inscrit en 2009 dans le cadre du Programme spécial de développement des Hauts-plateaux.

« Les travaux de construction avaient été lancés en 2010 pour être réceptionnés en 2013, mais sans que cette infrastructure ne soit exploitée en raison de problèmes administratifs opposant le maître d’ouvrage à Société de Gestion des Gares Routières d’Algérie (SOGRAL) », a encore fait savoir le même responsable, notant que cette structure était devenue, de ce fait, « vulnérable au pillage et aux dégradations, en plus de l’amoncellement d’immondices de toutes sortes ».